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Agenda Cultural
Trésors de la Bibliothèque du MuVIM
Oeuvres exposées

La presse de Gutenberg est la pièce maîtresse de l'exposition et sa fonction est mieux comprise si l'on y ajoute quelques-unes des créations qui – au fil des siècles – ont été rendues possibles grâce à l'existence de cette invention. C'est pourquoi l'exposition est complétée par une vitrine dédiée aux œuvres des collections de la bibliothèque MuVIM.

Afin de préserver les livres, il a été décidé qu'il y aurait une rotation de ceux-ci environ tous les deux mois, en configurant un programme qui présente cinq groupes différents. Tous répondent à des aspects du domaine de l’imprimerie, de l’industrie typographique et du design graphique.
Actuellement est exposé le groupe correspondant à l’Histoire de l’Art Typographique :
1. Escudos y marcas tipográficas de los impresores en España durante el siglo XV (1485-1500) / Francisco Vindel.  -- Madrid: Francisco Vindel, 1935.
Collection Biblioteca General de la Diputació de València. MuVIM | Cote : L-19./372
Ce livre est une première étude des marques des typographes en Espagne au xve siècle. Celles-ci apparaissent pour la première fois à la Couronne d'Aragon, en 1485, et ne sont utilisées que par les typographes étrangers.
Les marques typographiques des livres du xve siècle qui apparaissent à cette époque en Espagne, sauf quelques exceptions, ont la même caractéristique, qui est celle de porter une croix en haut et presque toujours au-dessus d’un cercle (symbole de la perfection). Ces signes pouvaient être la représentation de la perfection maximale en désignant l'imprimerie comme élément crucial de la culture.
L'auteur du livre, Francisco Vindel Angulo (1894–1960), était libraire et bibliographe. La première conférence qu'il donne liée au livre a lieu le 27 mars 1934 à la Cámara Oficial del Libro de Madrid et s'intitule «El libro español, su labor cultural y bibliográfica desde la introducción de la imprenta en España hasta nuestros días», première des nombreuses conférences qui le suivront sur le même thème. Cette même année, il décide de fermer sa librairie, en développant dès lors une intense activité dans le domaine de la bibliographie en général et des incunables en particulier.
En 1945, il publie le premier volume de El arte tipográfico en España durante el siglo xv, ambitieuse histoire graphique de l'imprimerie espagnole. Ses tâches ont été révisées et parfois corrigées par des incunabulistes de la renommée d'Antonio Odriozola ou par Manuel Sánchez Mariana, ce qui ne minimise en aucun cas un répertoire aussi utile pour l'étude de l'imprimerie espagnole.
 
 
2. Illustrierte geschichte der buchdruckerkunst: illustrierte geschichte der buchdruckerkunst. Mit besonderer Berücksichtigung ihrer technischen Ent-wicklung bis zur Gegenwart / Von Karl Faulmann.  -- Wien ; Pest ; Leipzig : Har-tleben, 1882.
Collection Lambert. MuVIM | Cote : A.L/1611
Karl Faulmann (1835-1894) fut un typographe, sténographe, érudit et théoricien de la sténographie. Il a d'abord été formé pour être typographe, et en 1854, après avoir visité l'Erste Allgemeine Deutsche Industrieausstellung
(Première exposition générale de l'industrie allemande tenue à Munich), il a été fasciné par les types de sténographie Stolze. À partir de ce moment, il a travaillé à les développer dans le système de sténographie généralisée de Gabelsberger.
En 1856, il a réussi à produire une première version de ces types, qu'il a ensuite utilisé dans des versions améliorées pendant quatre décennies pour l'impression de magazines et de manuels sténographiques. Après beaucoup d'efforts, il réussit à simplifier en 1874 le système Gabelsberger en développant sa propre méthode, beaucoup plus simple, appelée phonographie ou sténographie phonétique.
Faulmann, ayant des compétences linguistiques prouvées, a appris l'hébreu, le persan et le sanskrit, entre autres, de manière autodidacte. De ces efforts sont sortis plusieurs ouvrages sur les fondements linguistiques, publiant des livres consacrés à la typographie et à la calligraphie, dont certains ont continué à être réédités jusqu'à nos jours. Parmi ses oeuvres, citons celle qu'il publia en 1878, son Das Buch der Schrift (Le livre de l'écriture), dans lequel il entreprit sa première tentative de compilation et de représentation systématique de toutes les méthodes d'écriture connues. Quelques années plus tard (1881-1883), parut une autre de ses oeuvres importantes, Etymologische Wörterbuch der deutschen Sprache (Dictionnaire étymologique de la langue allemande).
Entre ces deux années, il publiera Illustrierte Geschichte der Buchdruckerkunst (Histoire illustrée de l'art de l'imprimerie, 1882), une des oeuvres de cette exposition.
 
3. L'art typographique dans les Pays-Bas depuis 1892 / préface par Charles-Léon van Halsbeke.  -- Bruxelles: Editions du Palais des Beaux-Arts, 1929. 
Collection Lambert. MuVIM | Cote : A.L./N-237
Il s'agit de l'un des exemplaires numérotés du catalogue qui a été publié à l'occasion de l'Exposition d'art typographique moderne hollandais qui a eu lieu à Bruxelles en 1929. Cette exposition présente l'évolution de l'art typographique dans une région européenne donnée et en délimitant l'espace temporel (1892-1929). Ce catalogue était la propriété d'un professeur d'histoire de l'art et conservateur du musée des Pays-Bas, selon la notation manuscrite « Ex libris J. Q. van Regteren Altena, 1932 ».
Depuis le milieu du xixe siècle, les expositions universelles et internationales, véritables vitrines organisées par l'élite de chaque pays, commencent à avoir lieu. Le concept des beaux-arts appliqués à l'industrie acquiert plus de notoriété à cette époque en Europe, car des sociétés françaises comme la «Société du progrès de l'art industriel» et la «Société des inventeurs et des artistes industriels» promeuvent ces foires où les arts appliqués acquièrent
une certaine popularité et un plus grand impact économique.
Pour cette raison, bien qu'il s'agisse d‘un des ouvrages parmi les plus modernes de l'ensemble exposé en vitrine, ce n'est pas le moins intéressant. Tout d'abord, parce que l'art typographique atteint la catégorie d'art décoratif, susceptible d'être admiré dans une exposition. Et ensuite, parce qu'il a une valeur ajoutée, car il s'agit de l'un des premiers catalogues d'expositions temporaires réalisées au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles dans sa première
année d'ouverture (1929). Il s'agit du bâtiment construit ex novo par l'architecte Victor Horta dans le style Art Nouveau (moderniste), promu par le banquier et mécène, Henri Le Boeuf. L'objectif était de construire un centre consacré aux arts, c’est-à-dire, aménager des espaces dédiés aux salles d'expositions temporaires, aux salles de conférences, au théâtre soit pour le visionnage de films soit pour des concerts. Un centre artistique représentatif
du moment tant par son esthétique que par les fonctions culturelles qu'il réalise dans la capitale du pays.
 
4. Modelo para la corrección [de textos] -- Valencia: Imp. N. Rius, [ca. 1890] 
Archive Ermita Llutxent. MuVIM | Cote : ER C.12/87
Il s'agit d'un modèle utilisé dans l'imprimerie de Nicolas Rius pour la correction de textes en utilisant un fragment d'une oeuvre littéraire, El Ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha.
La bibliothèque du MuVIM conserve une partie des documents des archives familiales de la saga des imprimeurs Monfort-Rius.
Grâce à cet archive, nous pouvons savoir à quoi ressemblait l'imprimerie de l'intérieur, de la production des oeuvres aux outils qui s'employaient, en passant par la liste des différents titres imprimés, etc. Il convient de souligner quelques oeuvres manuscrites qui sont les originales que l'auteur a remis à l'imprimerie pour l’impression.
Les signes de correction sont antérieurs à l'invention de l'imprimerie; les premiers correcteurs de manuscrits les créèrent pour corriger le travail des copistes, en signalant à la marge les signes qui indiquaient la correction. De tels signes n'ont qu'une signification conventionnelle, parfaitement connue des correcteurs, des compositeurs et des clavistes, ainsi que d'autres personnes directement liées à l'imprimerie, telles que les écrivains et les traducteurs.
Pour corriger les épreuves de la mise en page de la composition traditionnelle, le correcteur d’épreuve devait être une personne très instruite, avec une culture générale complète et une bonne base de connaissances en composition graphique. Il devait se spécialiser dans l'orthographe et la grammaire espagnole, posséder des connaissances de latin ou de grec, ainsi que des principales langues modernes. Dans la pratique, les correcteurs
d’épreuves étaient généralement assistés par des apprentis, qui lisaient à voix haute l'original, tandis que le correcteur vérifiait le placard – l’élément de composition qui entrait dans le plateau, appelé galée – et marquait
l’épreuve avec les appels, les signes ou amendements et les signes que nous observons clairement dans le texte.
5. Disertación sobre el origen del nobilísimo arte tipográfico, y su introducción y uso en la ciudad de Valencia de los Edetanos / escribiala D. Joseph Villarroya.  -- En Valencia : y Oficina de D. Benito Monfort, 1796.
Collection Fondo Fundacional. MuVIM | Cote : M-1/252
OEuvre réalisée par José de Villaroya à partir de documents préparatoires de «La historia del derecho valenciano» (L’histoire du droit valencien), préface à Obra de los Fueros de Valencia (Ouvrage des Fors de Valence), considérée comme une oeuvre majeure de cet auteur.
Ce fut un personnage extraordinaire et cultivé, partisan convaincu de la régale et formé à l'historiographie critique et éclairée. Il a étudié le droit et la philosophie à l'Université de Valence, se distinguant dans la profession d'avocat, étant nommé en 1779 doyen du barreau dans cette ville. Juez de Apeo y Deslinde del Maestrazgo de Montesa, maire honoraire de Casa y Corte, et académicien d'honneur de la Real Academia de Bellas Artes de San Carlos, certaines de ses oeuvres ont été largement utilisées et citées dans l'historiographie valencienne. En ce sens, il convient de souligner l'édition préparée par Villarroya de la correspondance entre D. Gregorio Mayans et D. José Nebot y Sanz, qu'il a accompagnée d'études préliminaires et de notes.
Parmi l'ensemble des oeuvres inscrites dans la tradition critique qui a caractérisé l'historiographie valencienne du xviiie siècle, certaines ont un but éminemment pratique, mais nous en trouvons également d'autres de caractère plus savant et critique comme cette Disertación sobre el origen del nobilísimo arte tipográfico, y su introducción y uso en la ciudad de Valencia de los edetanos (Dissertation sur l’origine du noblissime art typographique et son introduction et utilisation dans la ville de Valence des Edetanos), où se distingue l'introduction précoce de l'imprimerie à Valence en 1474. Nous parlons d'un travail publié en 1796, lorsque la récupération démographique, économique et culturelle du milieu du siècle avait également conduit à une dignification de l'imprimerie, après le déclin matériel du xviie siècle, ce qui lui a permis d'atteindre le niveau des meilleures presses étrangères.Dans cette recrudescence, les noms d'Ibarra et Sancha à Madrid, et ceux de Monfort, Bordazar et les frères Orga à Valence se distinguent.
Cette oeuvre a été imprimée précisément au Bureau de Benito Monfort Besades (ca. 1715-1785), fondateur d'une grande dynastie d'imprimeurs. Un atelier qui, en 1796, avait été hérité par son fils aîné, Manuel Monfort Asensi.
6. [Muestras tipográficas].  -- [S.l.: s.n., ca. 1800]
Collection Lambert. MuVIM | Cote : A.L./1673
Collection de coupures avec différentes typographies, certaines avec des initiales décorées, montées sur des feuilles de carton.
La typographie est définie comme l'art de la conception de lettres. Dans ces exemples, nous pouvons observer différents styles qui sont apparus, imitant les différentes écritures de chaque époque.
Cette collection de coupures fait partie de la bibliothèque de la famille Lambert (une famille d'architectes, d'artistes graphiques et de peintres) installée à Xàbia vers 1920.
   

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